Le jour où je ne serai plus, que mes paupières se fermeront, Que mon souffle s'éteindra et mes traits se détendront, Laissez-moi m'envoler tel, dans le ciel, un papillon. Ne pleurez pas : je serai à jamais délivrée De ce corps trop souvent mal supporté...

Mon p'tit monde est couché Et je peux m'échapper Trop fort est son appel Je pars à tire d'ailes. Bientôt le front de mer Fera place à la mer Mes pas m'on emporté Sur le sable réchauffé Il est là, il est calme Je sens vibrer mon âme Son odeur familière...