Un goût d'éternité
Dans les bras de son bel amant,
Elle reposait, sans peur, ni crainte,
Leurs deux coeurs encore palpitants,
Tout éblouis par leur étreinte.
Quelle est donc de cette houle, le nom,
De ce fracas, de cette spirale,
De ce délicieux tourbillon
Les emportant sans leur faire mal ?
Alors que le désir les emportait,
Il l'emmena dessus sa couche.
Ne pouvant plus jamais s'arrêter
De se désaltérer à sa bouche.
De caresses en caresses
Ils découvrirent leurs corps
Ce ne fut plus qu'avec tendresse
Qu'ils attinrent la "petite mort".
Si insolite est cet instant
Où tout à coup ils perdent pied,
Qu'ils ont touché le firmament
De la jouissance, exaltés.
Leurs âmes n'en ont fait plus qu'une,
Leurs corps, ils les ont oubliés
Ils ont décroché la lune
Qui rit de les voir enlacés.
Dors mon Amour, dors,
Dehors, il fait encore trop froid.
Tu reviendras un jour au port
Te réchauffer à mon émoi.
kaky